mardi 29 novembre 2016
Entre ici - Entre là
Histoire d'une petite fabrique de liens ...
Mars 2016, un groupe de personnes (Patients et soignants) du CSTC, Centre socio-thérapeutique et culturel de l'hôpital Guillaume Régnier de Rennes partent pour une traversée...
Un voyage assorti de (petits) déplacements et les traces d’une « Tchatchades Folies », une proposition artistique de Christian Mazzuchini et la Cie Zou Maï, dans le cadre de la manifestation culturelle « le Train Bleu » édition 2016.Un collège, transformé, le temps d’une représentation théâtrale en asile psychiatrique !
Cette aventure a réuni les collégiens, les enseignants, les parents d’élèves du collège Pierre Matraja de Sausset-les-Pins, des personnes de l’EPHAD (situé tout près du collège), le 3bisF et le Centre Hospitalier Montperrin d’Aix en Provence, l’hôpital de jour de Martigues, le centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes, l’association Au bout du plongeoir, les équipes et les publics des théâtres organisateurs… et les artistes, comédiens invités par Christian Mazzuchini (Comédien, metteur en scène) qui continue son exploration poétique de la folie.
L'histoire d'une véritable fabrique de liens !
ENTRE ICI ENTRE LÀ
Histoire d’une petite fabrique de liens
Un film de François Possémé
©FABRIK-IMAGES 2016
jeudi 27 mars 2014
Je vis, je meurs: je me brûle et me noie, J'ai chaud extrême en endurant froidure;
La vie m'est et trop molle et trop dure, J'ai grands ennuis entremélés de joie.
Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure,
Mon bien s'en va, et à jamais il dure, Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine. Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être en haut de mon désiré heur, Il me remet en mon premier malheur.
vendredi 19 avril 2013
dimanche 7 avril 2013
ET LES POISSONS PARTIRENT COMBATTRE LES HOMMES
un texte de ANGÉLICA LIDDELL - une création de CÉCILE KIFFER ET FRANÇOIS POSSÉMÉ
UN JOUR, ON CONNAÎTRA LES CHIFFRES. ET ON N’Y CROIRA PAS. ET ÇA NOUS LAISSERA UN GOÛT DÉTESTABLE. ON DIRA : ON NE SAVAIT PAS CE QU’IL SE PASSAIT.
Vingt mille par an. Cela serait le nombre d'immigrants africains arrêtés chaque année sur la côte espagnole. Des hommes et des femmes prêts à tout pour fuir la misère... Et devenir des « clandestins » en Europe, exploités, déshumanisés. La réponse des hommes politiques occidentaux à cette fuite en avant ? Le silence. Le silence tel que le pratique Monsieur La Pute. Un silence profondément complice.
Le Festival d’Avignon 2010 a littéralement consacré la jeune madrilène Angélica Liddell, auteure et performeuse engagée,enragée à la langue et l'esthétique trash. Avec authenticité, elle compose ici un monologue cru et violent, profondément humain. Cécile Kiffer, actrice, et François Possémé, compositeur rennais, conçoivent tous deux une approche poétique et incisive de cette écriture de l'urgence. Une mise en scène sobre. Voix, musique live, électrique et vidéo. Une comédienne fait entendre les mots, sans colère. Un hommage théâtral à ces exilés pour simplement leur redonner l’importance d’hommes qu’ils méritent.
jeudi 4 avril 2013
samedi 25 février 2012
"À force de ciels" by COMPLOT
Titre de COMPLOT pour TERRES NEUVES Un livre-objet conçu par le photographe Jérôme Sevrette. Sur la base d'une série de 25 polaroids couleur, une trentaine d'artistes & écrivains ont été conviés à donner leur vision musicale et littéraire de cet ensemble d'images
réalisation vidéo François Possémé 2012
dimanche 18 décembre 2011
"Et les poissons partirent combattre les hommes"
Un texte de : d'Anglica Liddell - traduction Christilla Vasserot
Une création de Cecile Kiffer et François Possémé Cie "A pleine voix"
JEUDI 19, VENDREDI 20 JANVIER 2012 au Théâtre de l'aire libre...
Une création de Cecile Kiffer et François Possémé Cie "A pleine voix"
JEUDI 19, VENDREDI 20 JANVIER 2012 au Théâtre de l'aire libre...
Dans un rapport frontal et intense, avec son réalisme sans détour, sa restitution crue de faits insupportables, le texte est donné au public par Cécile Kiffer.
La pièce se heurte brutalement au drame des immigrés clandestins qui meurent chaque année en essayant de traverser le détroit de Gibraltar sur des embarcations misérables. François Possémé accompagne ces mots, par une composition qui se déploie tour à tour comme un personnage, un support, un espace, un point final.
En toile de fond, une vidéo créé un paysage changeant et saturé croisant des horizons, des océans, des poissons.
La pièce se heurte brutalement au drame des immigrés clandestins qui meurent chaque année en essayant de traverser le détroit de Gibraltar sur des embarcations misérables. François Possémé accompagne ces mots, par une composition qui se déploie tour à tour comme un personnage, un support, un espace, un point final.
En toile de fond, une vidéo créé un paysage changeant et saturé croisant des horizons, des océans, des poissons.
La force d'Angélica Liddell est de livrer le point de vue de ceux qui voient s'échouer ces cadavres sur les plages du sud de l'Espagne, là où les touristes se dorent au soleil. Elle délivre un texte sans concession aux règles de la bienséance et transforme le fait divers en écriture de la souffrance et du dégoût.
Ce texte est nécessaire, sans complaisance. C'est un constat de l'état de notre humanité, une prise de conscience proposée à chacun d'entre nous sur ces drames quotidiens - un hymne contre la pauvreté.
Ce texte est nécessaire, sans complaisance. C'est un constat de l'état de notre humanité, une prise de conscience proposée à chacun d'entre nous sur ces drames quotidiens - un hymne contre la pauvreté.
extrait
Comment continuer ?
Comment continuer ?
Arrêtés sur la côte,
sur cette jolie côte d'Espagne,
sous le soleil d'Espagne,
vingt mille par an.
Je ne trouve pas le nombre de noyés.
Je ne trouve pas le nombre exact de noyés par an.
Combien d'hommes meurent-ils noyés en essayant de rejoindre les côtes de l'Espagne ?
Combien d'hommes disparaissent ?
Jamais je ne me suis intéressée aux chiffres.
Mais, dans le cas présent, ça me semble nécessaire.
Le chiffre nécessaire pour avoir des frissons..
Le chiffre nécessaire pour en faire des hommes une bonne fois pour toutes.
Un jour, on connaîtra les chiffres.
Et on n'y croira pas.
Et ça nous laissera un goût détertable.
Alors on dira : On ignorait qu'il y en avait tant que ça.
On dira : On ne savait pas ce qu'il se passait.
Je lis au-dessus de la photo des trois immigrés noyés, raides, les poings
serrés sur la poitrine.
Je lis : Le problème des immigrés.
Au-dessus de cette photo terrible, qu'elqu'un a osé écrire : Le problème
des immigrés.
Se noyer n'est rien d 'autre qu'un problème.
Apparemment, l'Afrique n'est rien d'autre qu'un problème.
Apparemment, l'Afrique abrite non pas des êtres humains mais des problèmes.
Le problème des immigrés.
Noyés, raides, les poings serrés sur la poitrine.
Les pauvres n'ont pas d'âme.
Des problèmes.
Ce sont les problèmes des immigrés.
Nous, n a d'autres problèmes.
[...]
Comment continuer ?
Comment continuer ?
Arrêtés sur la côte,
sur cette jolie côte d'Espagne,
sous le soleil d'Espagne,
vingt mille par an.
Je ne trouve pas le nombre de noyés.
Je ne trouve pas le nombre exact de noyés par an.
Combien d'hommes meurent-ils noyés en essayant de rejoindre les côtes de l'Espagne ?
Combien d'hommes disparaissent ?
Jamais je ne me suis intéressée aux chiffres.
Mais, dans le cas présent, ça me semble nécessaire.
Le chiffre nécessaire pour avoir des frissons..
Le chiffre nécessaire pour en faire des hommes une bonne fois pour toutes.
Un jour, on connaîtra les chiffres.
Et on n'y croira pas.
Et ça nous laissera un goût détertable.
Alors on dira : On ignorait qu'il y en avait tant que ça.
On dira : On ne savait pas ce qu'il se passait.
Je lis au-dessus de la photo des trois immigrés noyés, raides, les poings
serrés sur la poitrine.
Je lis : Le problème des immigrés.
Au-dessus de cette photo terrible, qu'elqu'un a osé écrire : Le problème
des immigrés.
Se noyer n'est rien d 'autre qu'un problème.
Apparemment, l'Afrique n'est rien d'autre qu'un problème.
Apparemment, l'Afrique abrite non pas des êtres humains mais des problèmes.
Le problème des immigrés.
Noyés, raides, les poings serrés sur la poitrine.
Les pauvres n'ont pas d'âme.
Des problèmes.
Ce sont les problèmes des immigrés.
Nous, n a d'autres problèmes.
[...]
Distribution :
spectacle créé et réalisé par François Possémé & Cécile Kiffer
jeu > François Possémé & Cécile Kiffer
collaboration scénographie > Faustine Beuve
lumière > L'Aire Libre
Production : L'Aire Libre, "A pleine voix"
mercredi 23 novembre 2011
INSTALLATION-PERFORMANCE ≈
"Divers gens
en convergences /
La cuisine des possibles"
Sur une idée originale de Sarun Suon, José Rolland, François Possémé et Thierry MercadierConception & mise en espace : José Rolland, Thierry Mercadier et François PosséméCaptation vidéo et montage : François Possémé, scénographie et coordination générale : Thierry Mercadier, costumes : Angélique Groseil, lumières : Anna Sauvage, avec.... les ha- bitants des quartiers de Rennes.
Une création par un groupe cosmopolite constitué, d’horizons vertigineusement différents.
De Mongolie, Daguestan, Somalie, Erythée, Albanie,France, Bretagne, Jura, Pyrénnés...
“Divers Gens en Convergence» permet d’aborder ensemble la question de la migration dans ce qu’elle a de cruciale et d’actuelle.
Et de s’exposer ensemble à ce vertige. Des textes poétiques, des récits seront suscités, écoutés, lus.
Récits du pays lointain, du départ, de l’exil.
Et tous ces gens ensemble un temps, parce qu’ils ont en commun de vivre sur un même territoire.
L’atelier “La Cuisine des Possibles» est une spéculation libre et conviviale, inventive autour de plats qui pourraient être, et qui vont recevoir une vie et un nom.
C’est aussi un éloge de la cohabitation et du mélange, comme en témoigne chaque spécialité culinaire. Des pistes universelles seront suivies : le pain, le chausson, le ragout, le beignet, la galette pour inventer de nouvelles saveurs.
dimanche 6 novembre 2011
vendredi 4 novembre 2011
Et les poissons partirent combattre les hommes
Dans un rapport frontal et intense, avec son réalisme sans détour, sa restitution crue de faits insupportables, le texte est donné au public par Cécile Kiffer. La pièce se heurte brutalement au drame des immigrés clandestins qui meurent chaque année en essayant de traverser le détroit de Gibraltar sur des embarcations misérables.
François Possémé accompagne ces mots, par une composition qui se déploie tour à tour comme un personnage, un support, un espace, un point final.
En toile de fond, une vidéo créé un paysage changeant et saturé croisant des horizons, des océans, des poissons.
François Possémé accompagne ces mots, par une composition qui se déploie tour à tour comme un personnage, un support, un espace, un point final.
En toile de fond, une vidéo créé un paysage changeant et saturé croisant des horizons, des océans, des poissons.
La force d'Angélica Liddell est de livrer le point de vue de ceux qui voient s'échouer ces cadavres sur les plages du sud de l'Espagne, là où les touristes se dorent au soleil. Elle délivre un texte sans concession aux règles de la bienséance et transforme le fait divers en écriture de la souffrance et du dégoût.
Ce texte est nécessaire, sans complaisance. C'est un constat de l'état de notre humanité, une prise de conscience proposée à chacun d'entre nous sur ces drames quotidiens - un hymne contre la pauvreté.
Ce texte est nécessaire, sans complaisance. C'est un constat de l'état de notre humanité, une prise de conscience proposée à chacun d'entre nous sur ces drames quotidiens - un hymne contre la pauvreté.
http://www.theatre-airelibre.fr/fiche-spectacle.php?selection=75
18 et 19 Novembre au PATIO 1 Square de Terre Neuve Rennes
10 Décembre "Journée des droits de l'homme" à Thorigné Fouillard (rennes metropole)
mardi 20 septembre 2011
TRACES installation dans "la chambre bleue"
Cette vidéo à été réalisée lors de l'ouverture du Domaine de Tizé (Thorigné Fouillard) à l'occasion de la journée du Patrimoine le 18 septembre 2011.
Ici dans le Logis du manoir de Tizé sont présentée quelques Traces de l'aventure d'Au bout du Plongeoir" implanté à Tizé depuis 2005. Elles sont issues de notes, photographies, vidéos, sons, objets, fichiers et souvenirs accumulés depuis le début de l'aventure. Ce n'est pas un inventaire exhaustif, c'est une ébauche, le commencement d'un travail de récolte, de "traitement" et d'archivage qui est présenté au sein de cette installation.
Les Traces nous renvoient à quelque chose de vécu, une part de notre passé qui fait notre présent - même si nous n'en avons pas toujours conscience...
samedi 10 septembre 2011
TRACES
TRACES est une installation sonore et visuelle (en chantier) que je présente en ce moment "Au bout du Plongeoir" sur le domaine de Tizé à Thorigné Fouillard (région de Rennes)Ce qu’on entend dans la boite : -lecture à haute voix par deux personnes des cartes postales écrites par des membres fondateurs - Un extrait sonore du séminaire des membres fondateurs en présence de François Deck à la roche Jagu en décembre 2010 – Bal Tango , manoir de Tizé – association Breizh tango/ Là où théâtre ?documents à lire, à voir, à toucher : - "Comment inventer ensemble" et le "jeu de 32 cartes Au bout du Plongeoir" écrit à la suite de la première rencontre des 9 membres fondateurs et François Deck les 11-12 septembre 2005- "Terre de Passages" de Benoit Sicat avec l'association "16 rue de Plaisance"- "Avant l'intention juste avant" Document de François Deck reçu par courrier postal le 8 septembre 2011 - présentation de Au Bout Du Plongeoir- un album photo (en fabrication) - Texte sur la question par F D - Vidéo - Création "TRACES" de François Possémé (3 vidéos : "le chemin" - "les contours" - "le jour se lève" -) - Video du travail de Catherine Contour "la Plage" ...et d'autres documents en construction
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